La jet-set [enfin ministre !]
«Aide la poule à retrouver son œuf»
Jeu proposé par le Village des Petits Artistes.
Rachida Dati n'est pas une beurette qui serait enfin Ministre de sa République. Pas une femme issue de l'imigration et que la Droite reconnaitrait pour sa valeur. Alors qu'on pensait seule la Gauche capable de ces innovations. Elle est, au contraire, l'exemple même, la démonstration par les faits, d'une société sclérosée par le racisme.
Ainsi, vous pouvez relire la cosettisation de sa biographie officielle et vous demandez ce qu'il reste en elle de la petite marocaine de banlieue qui avait foi en la république. En vérité et elle l'affirme elle-même, elle n'a réussi qu'au toupet et grâce à l'entregent de quelques personnes bien placées. Comme Monsieur Lagardère par exemple.
Elle n'a eu de cesse, au long de son parcours, de progresser non pas par son mérite, non pas sur la seule valeur de son travail, mais par la fréquentation et l'appui de V.I.P connues de tous dans les milieux autorisés.
Ce n'est pas la réussite en tant que telle qu'elle cherchait mais, tout comme tant d'autres gamines de nos banlieues, être dans la lumière avec les autres, faire partie de la jet-set politicienne. Cette partie de la population qui passe des week-end en yacht au large de Malte et qui connait personnellement Johnny Halliday.
Elle reconnait elle-même qu'elle ne choisit en rien la droite contre la gauche mais Nicolas Sarkozy plutôt que tout autre. Un peu comme une midinette entichée d'un chanteur de bal ce qui fait assez court pour l'argument politique. Dans un reste de ses années Podium, elle doit sans doute conserver secrètement quelques posters historiques de son mentor et chef.
Elle avait, parmi sa précieuse collection, une rareté avec les quelques clichés volés du candidat de l'ultra-droite en short et baskets [des nike pour Nicolas !], mais voilà que cela sert aussi d'image officielle et lui gâche son secret. Elle garde malgré tout l'espoir d'obtenir bientôt, d'autres photographies privées…
Le hasard décide ainsi de certaines convictions politiques. Ce qui évite confortablement toute réflexion sur son propre parcours et ses propres valeurs…
Ajout après coup : La France de Rachida n'est pas la France de Boubacar