Le bail [le rat déchante !]
Photo de ma petite chatte au soleil ou Pixelle prend la pose !
[Article publié sur Equilibre Précaire]
Ça finit par terriblement ressembler à la course du rat dans sa roue de plastique [Pour la couleur de l'engin, je laisse toute liberté au lecteur qui en disposera selon son gré].
Quand tu bosses en interim ou que tu es créateur d'entreprise, c'est la galère pour trouver un appartement à louer. Et si t'es noir, c'est encore plus coton.
Après toutes ces épreuves et le miracle d'une assistante sociale [dont on ne parle pas assez, soit dit en passant], tu finis en général par décrocher un bail et c'est déjà comme un trophée. La joie est de courte durée puisqu'assez tôt, tu mesures que ton salaire avance moins vite que ton loyer.
C'est deux fois par an qu'ils te le révisent.
Tu as beau expliquer à ton proprio qu'il n'est pas obligé d'appliquer systématiquement la hausse maximale autorisée, que tu as toi aussi besoin de conserver un peu d'argent pour vivre, il n'en fait qu'à sa tête.
Dans un monde plus logique, ta progression de carrière devrait te permettre de progresser en rémunération et de maintenir ton niveau de vie [tu gagnes plus mais tu vis toujours pareil, c'est moderne].
Dans la réalité, c'est plutôt l'insolvabilité des locataires qui se répand, certains allant même jusqu'à céder aux sirènes de Cetelem [vautour un jour, vautour toujours ! Une société du Groupe BNP-Paribas].
Le résultat, c'est que si tu finis pas à la rue, c'est grâce aux deniers de l'Etat qui compense en allocation logement ce qui te manque à la fin du mois.
Et quand on pense que c'est le budget de l'Etat qui permet à mon propriétaire de rentabiliser son placement immobilier, ça laisse songeur…
Le 19 octobre dernier, je présentais les Editions Filaplomb sur Radio Mon Païs, à Toulouse [cong !] dans l'émission de Landry Mestrallet. C'est enfin en ligne ici [ah les radios associatives, ça a du charme quand même !]. Mine que rien, c'était ma toute première interview…