Eloge de la vie {Des sensations !]
Les gens qui sifflent dans la rue
Les gens qui sourient
Qui s'assoient sur les bancs publics
Pour manger un sandwich
Ou un œuf dur cuit la veille
Ou une salade composée.
Les gens qui ferment les yeux
Pour mieux laisser la peau
Absorber le soleil.
Les gens qui aiment le goût du pain,
toucher le bois,
respirer le cuir,
Les gens qui s'émeuvent d'un objet façonné à la main
Les gens qui apprécient la matière.
Les gens qui sentent l'air
Quand ils sont en forêt
Qui entendent les insectes bourdonner
Qui perçoivent la vie minuscule
Qui évitent d'écraser l'araignée
Les gens qui respirent la nature
Pour en avoir en eux
Pour s'en remplir
Les gens qui aiment le froid de l'hiver
Les couleurs de l'automne,
qui s'émerveillent d'un vol de libellule.
Les gens qui rient du bonheur des autres
Qui croquent le plaisir de la douceur
Le contact de la trame du tissu de coton
Qui leur servent de drap.
Les gens qui se confient à vos bras
Simplement parce que le moment s'y prête
Qui vivent chaque instant
Comme une promesse d'éternité
Dans une légéreté de plume.
Les gens du café le matin
Les gens vivants,
tous les gens vivants…
Les gens qui sourient
Qui s'assoient sur les bancs publics
Pour manger un sandwich
Ou un œuf dur cuit la veille
Ou une salade composée.
Les gens qui ferment les yeux
Pour mieux laisser la peau
Absorber le soleil.
Les gens qui aiment le goût du pain,
toucher le bois,
respirer le cuir,
Les gens qui s'émeuvent d'un objet façonné à la main
Les gens qui apprécient la matière.
Les gens qui sentent l'air
Quand ils sont en forêt
Qui entendent les insectes bourdonner
Qui perçoivent la vie minuscule
Qui évitent d'écraser l'araignée
Les gens qui respirent la nature
Pour en avoir en eux
Pour s'en remplir
Les gens qui aiment le froid de l'hiver
Les couleurs de l'automne,
qui s'émerveillent d'un vol de libellule.
Les gens qui rient du bonheur des autres
Qui croquent le plaisir de la douceur
Le contact de la trame du tissu de coton
Qui leur servent de drap.
Les gens qui se confient à vos bras
Simplement parce que le moment s'y prête
Qui vivent chaque instant
Comme une promesse d'éternité
Dans une légéreté de plume.
Les gens du café le matin
Les gens vivants,
tous les gens vivants…