Comptabilité européenne {élargie !]

Publié le par Filaplomb

Résumé : je présente ici les nouvelles règles de la comptabilité européenne, notamment en Grèce.
Citation : «chez eux, il y a de jolies putes, de types qui vendent de la drogue […] et des hommes d'affaires qui aiment la discrétion.»


Ils étaient embêtés cette année, les grecs. C'est qu'au niveau économie, ils n'ont pas atteint leurs objectifs. Loin s'en faut. De ce fait, ils allaient se retrouver hors des limites imposées par le taîté de Maastricht. Vous vous souvenez ? «La dette ne sera jamais ô grand jamais, supérieure à 3% du PIB». Cette année, les Hellènes, qui avaient un trou dans la caisse, ont vu arriver le truc, gros comme une commission européenne. Les grecs ont pris les devants et ils ont appelé Eurostat pour dire :
_Ok, on a essayé. Votre truc ne marche pas. Il faut changer la règle.
Et ils ont calmement expliqué que chez eux, il y avait de très jolies putes, des types qui vendent de la drogue au coin des rues et des homme d'affaires qui aiment la discrétion.
_OK et alors ?" a dit le type d'Eurostat qui lui-même est à Bruxelles.
_Et alors, c'est bien de l'économie aussi, non ?
C'est comme ça que la Grèce a augmenté son PIB de 25%.
Ils se sont sans doute réunis entre gens très important pour boire un coup et estimer à vue de nez (ce sont des grecs, après tout), l'importance de l'économie souterraine. A moins que Georges Alogoskoufis, le ministre de l'économie et des finances, n'ait décidé seul dans son coin.
Mais c'est une bonne méthode. Elle est assez pratique et elle pourrait surtout nous être utile pour la notre de dette. Si
, nous aussi, on intégrait à notre PIB, les prostituées et les hommes d'affaires trop timides ? Je suis sûr qu'on l'éclaterait notre PIB.

En ce moment, je trouve que l'Europe, la vraie, celle qu'on voulait comme union des peuples autour de grands principes communs, est en train de s'amenuire. On y légalise des méthodes de mafias.

Sur la Grèce, l'article est là (Le Monde - 02.10.2006)
Sur les esclaves polonais en Italie (Le Monde - 23.09.2006 repris par la CGT)


Dans Challenges cette semaine, page 32, un article
sur "Qui a profité des promesses de Chirac", explique
que les impôt ont un peu baissé pour les travailleurs pauvres,
stagné voir légèrement augmenté pour les classes moyennes
et été fortement revu à la baisse pour les riches :
«Pour un couple déclarant deux salaires correspondant
à vingt fois
le Smic, l'impôt passera de 32 à 26%
soit une chute
du taux d'imposition de 19%
».
Et pourtant, page 3 : «la concession Renault qui vend le plus
de Logan est située dans le seizième arrondissement de Paris
».
Je ne comprends pas.
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F
Je trouve ça incroyable que la Communauté Européenne, qui a toujours l'air de nous embêter pour le moindre centime de subvention (parce que ça fausse le marché, qu'ils disent), laisse passer ce trucage de compte. Mais si, c'est officiel, on peut intégrer l'économie souterraine dans les chiffres du PIB !
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N
C'est bien pratique comme solution. On peut pas faire ça chez nous ?
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