Etiquetés banlieues {Appellation d'Origine !]

Ah le fromage du Nord…
Résumé : le point de vue de l'UMP sur la banlieue et l'origine des problèmes.
Citation : «Pour ce maire, on dirait que ces gens, pauvres et d'origine étrangère ont choisi de venir tous habiter là, rien que pour faire chier.»
A la télé, un maire de la région parisienne, au look tout à fait UMP, me dit qu'il sait que ces "jeunes d'une certaine origine" préfèrent vendre de la drogue et gagner 3 ou 4.000 euros par mois plutôt que d'aller bosser "comme commercial ou en usine".
Je ne sais pas pourquoi il cite ces deux métiers.
Personnellement, je ne connais aucun jeune, fut-il de banlieue, qui voudrait laisser son boulot pour se mettre à commercialiser des substances illicites.
[en fait, depuis les 35 heures, ils arrivent à dealer pendant les RTT]
Cet élu de la nation, je regrette de ne pas avoir noté son nom, se lance ensuite dans un discours qui consiste à mettre en cause la concentration de la détresse sociale. Alors qu'il est de l'UMP, ce parti qui souhaite limiter fortement la construction de logements sociaux dans les villes où réside une autre partie du peuple.
Pour ce maire, on dirait que ces gens, pauvres et d'origine étrangère ont choisi de venir tous habiter là, rien que pour faire chier.
Je ne vois que deux solutions.
Soit on passe le SMIC à 4.000 Euros et là, vous allez voir qu'ils vont les quitter leurs cités-dortoirs.
Enfin, si il y a des créations d'emplois. Le Smic en tant que tel, c'est que dalle.
Soit on légalise le shit et les gamins au pied des immeubles [même les escaliers sont en cage dans les cités] ouvrent boutiques en tant que commercial par délégation de l'État.
On pourrait même développer du shit bio, qualité France. Une sorte de Label. Encore un truc que les étrangers nous envieraient. Comme les fromages et les vins.
Non, mais ce qui m'énerve dans ces histoires de banlieues, c'est surtout le prévisible des choses. Quand gouvernement après gouvernement, on finance plus les prisons que les emplois sociaux. Quand une des premières mesures de Nicolas Sarkozy, en entrant au Ministère de l'Intérieur, a été de supprimer la Police de Proximité. Quand on décide de ne guère augmenter le nombre de juge mais toujours le nombre de policiers, on arrive à la situation actuelle.
On compte les pots cassés.
Les bus brûlés.