La dot (point par point !)
Résumé : l'évolution des moeurs et de la société.
Citation : «Au pire, tu repartais avec la poule et d'autres animaux en cadeau supplémentaire».
Avant, c'était tranquille, tu allais voir le père de la fille que tu convoitais et lui tenais à peu près ce discours :
X
Au pire, tu repartais avec la poule et d'autres animaux en cadeau supplémentaire.
Au mieux, si la gamine n'apportait aucun attrait reluisant pour l'apparence de la famille (pas de cou fin et délicat, pas de poitrine menue à la courbe idéale, pas de cheveux bruns bouclés tombant sur les épaules, pas de sourire étincelant aux dents symétriques et brillantes, …), le père allait jusqu'à offrir la ferme et toutes les terres alentours pourvu que tu signes séant le dit contrat entre vos deux partis (et non pas «parties» car c'est bien trop tôt pour l'époque. Restons crédible).
Des fortunes entières se sont construites à force de mariages intéressés.
Une fois la noce grandiose règlée par tes soins (et tes sous, il va de soit), tu pouvais profiter à loisir, et pour des années, de cette extension de la fortune familiale.
Aujourd'hui, tout est différent.
Tu t'affiches en jpg sur des sites de rencontres, tu msn en pseudo vers des ip souriantes et webcamées (les ipies sont de retour), vous tchattez claviardez pendant des heures avant d'offrir l'une et l'autre une vie sexuelle en 3D à vos avatars de Second.Life™, tu lui podcastes sur l'adsl les battements de ton coeur et elle connait en mp3 sur son ipod toutes les nuances sonores de ton souffle, sans même avoir jamais effleuré ta peau d'homme.
Les filles n'ont plus de pères qui décideraient pour elles et à leur seul profit. Elles appliquent, à présent, dans le réel, leur liberté acquise, leur liberté de choix. Les familles y perdent de multiples occasions d'étancher leur soif maladive de possessions. Ce n'est sans doute pas très bon pour l'économie. Mais c'est bien mieux pour les relations humaines.
Les femmes d'aujourd'hui ne valent plus que par elles-mêmes, c'est un peu moins tranquille, mais plus enrichissant.
Citation : «Au pire, tu repartais avec la poule et d'autres animaux en cadeau supplémentaire».
Avant, c'était tranquille, tu allais voir le père de la fille que tu convoitais et lui tenais à peu près ce discours :
X
_Si je vous prends cette petite-là, désignant du doigt la promise, combien vous me donnez ?
X
X
Au mieux, si la gamine n'apportait aucun attrait reluisant pour l'apparence de la famille (pas de cou fin et délicat, pas de poitrine menue à la courbe idéale, pas de cheveux bruns bouclés tombant sur les épaules, pas de sourire étincelant aux dents symétriques et brillantes, …), le père allait jusqu'à offrir la ferme et toutes les terres alentours pourvu que tu signes séant le dit contrat entre vos deux partis (et non pas «parties» car c'est bien trop tôt pour l'époque. Restons crédible).
Des fortunes entières se sont construites à force de mariages intéressés.
Une fois la noce grandiose règlée par tes soins (et tes sous, il va de soit), tu pouvais profiter à loisir, et pour des années, de cette extension de la fortune familiale.
Aujourd'hui, tout est différent.
Tu t'affiches en jpg sur des sites de rencontres, tu msn en pseudo vers des ip souriantes et webcamées (les ipies sont de retour), vous tchattez claviardez pendant des heures avant d'offrir l'une et l'autre une vie sexuelle en 3D à vos avatars de Second.Life™, tu lui podcastes sur l'adsl les battements de ton coeur et elle connait en mp3 sur son ipod toutes les nuances sonores de ton souffle, sans même avoir jamais effleuré ta peau d'homme.
Les filles n'ont plus de pères qui décideraient pour elles et à leur seul profit. Elles appliquent, à présent, dans le réel, leur liberté acquise, leur liberté de choix. Les familles y perdent de multiples occasions d'étancher leur soif maladive de possessions. Ce n'est sans doute pas très bon pour l'économie. Mais c'est bien mieux pour les relations humaines.
Les femmes d'aujourd'hui ne valent plus que par elles-mêmes, c'est un peu moins tranquille, mais plus enrichissant.
On peut aussi jouer au 421 en 3D
mais ça n'a pas grand intérêt, en fait.
mais ça n'a pas grand intérêt, en fait.
J'apprends qu'anciennement on disait le dot (au masculin, donc, et sans prononcer le «t» final) pour la richesse que la femme apportait au mariage mais la dos pour la face arrière du torse. Le français est une langue étrange, isn't it ?