La cote (c'est combien ?)
78% des français considèrent que l'élection n'est pas jouée.
Ah bon ! Et pourquoi le serait-elle ?
Depuis quand pose-t-on la question du résultat d'une élection avant même le premier tour ?
La réponse est très simple : depuis que les médias, en mal d'analyse quant au fond des enjeux s'amusent à présenter des chiffres comme des évidences.
On vit ainsi dans une totale fiction qui consiste à nous faire croire que l'avis de 880 personnes représentatives de la population française sera le résultat de la décision intime de chacun des électeurs qui fera son devoir de citoyen, dans plusieurs semaines.
Parfois c'est hyper chiant parce que le bulletin est plus grand que l'enveloppe. Il faut alors le plier en quatre, tout en tenant de l'autre main la pile des recalés, qu'on garde pour l'apporter au recyclage, sinon à quoi ça sert de voter Dominique Voynet ?
Je veux bien croire aux mathématiques, mais il me semble qu'en ce domaine, on étudie sérieusement les risques de pertes dues au rapport d'échelle [relisez cette phrase plusieurs fois, j'ai sué pour l'écrire] et surtout on précise quelle est la marge d'erreur.
Si on affiche vaillamment un sondage à propos du résultat du second tour à 52 contre 48 : se souvenir des 5% d'erreurs avoués par la plupart des sondeurs et surtout du fait qu'aucun des sondés ne sait ce qui se passera d'ici le premier tour et encore moins après.
Madame Soleil nous annonce un orage sur la côte atlantique.
A chacun son métier.
Et ce sont ces sondeurs, les mêmes qui tentent de nous faire accroire aux vérités qu'ils vendent à prix d'Or à de candides candidats [et à ceux qui les écoutent], qui interrogent 880 personnes représentatives de la population française pour démontrer que tout cela n'est que fiction :
Vous le voyez le message ?
Ah bon ! Et pourquoi le serait-elle ?
Depuis quand pose-t-on la question du résultat d'une élection avant même le premier tour ?
La réponse est très simple : depuis que les médias, en mal d'analyse quant au fond des enjeux s'amusent à présenter des chiffres comme des évidences.
On vit ainsi dans une totale fiction qui consiste à nous faire croire que l'avis de 880 personnes représentatives de la population française sera le résultat de la décision intime de chacun des électeurs qui fera son devoir de citoyen, dans plusieurs semaines.
Parfois c'est hyper chiant parce que le bulletin est plus grand que l'enveloppe. Il faut alors le plier en quatre, tout en tenant de l'autre main la pile des recalés, qu'on garde pour l'apporter au recyclage, sinon à quoi ça sert de voter Dominique Voynet ?
Je veux bien croire aux mathématiques, mais il me semble qu'en ce domaine, on étudie sérieusement les risques de pertes dues au rapport d'échelle [relisez cette phrase plusieurs fois, j'ai sué pour l'écrire] et surtout on précise quelle est la marge d'erreur.
Si on affiche vaillamment un sondage à propos du résultat du second tour à 52 contre 48 : se souvenir des 5% d'erreurs avoués par la plupart des sondeurs et surtout du fait qu'aucun des sondés ne sait ce qui se passera d'ici le premier tour et encore moins après.
Madame Soleil nous annonce un orage sur la côte atlantique.
A chacun son métier.
Et ce sont ces sondeurs, les mêmes qui tentent de nous faire accroire aux vérités qu'ils vendent à prix d'Or à de candides candidats [et à ceux qui les écoutent], qui interrogent 880 personnes représentatives de la population française pour démontrer que tout cela n'est que fiction :
78%
des sondés répondent qu'ils ne croient pas
que les sondages soient justes.
des sondés répondent qu'ils ne croient pas
que les sondages soient justes.
Vous le voyez le message ?