Libéral (les souris dansent !)
L'humanité n'a eu de cesse, depuis la guerre du feu jusqu'à l'exploration de la physique quantique, de se construire des systèmes sociaux pour règler le fonctionnement de la vie ensemble.
Il y a ce que nous déterminé comme de l'éthique, c'est à dire les limites de ce que serait notre humanité. Par exemple : tu ne tueras pas systèmatiquement et volontairement un autre groupe d'humain [même et surtout si on te dit qu'il sont plus barbares que toi].
Et il y a ce que nous délimitons à l'intérieur de la morale et qui varie suivant les époques et les mœurs.
Il était ainsi courant dans les années 70, d'entendre parler positivement de la pédophilie et je pense qu'on peut se réjouir de cette évolution de notre morale.
Il y a des échanges possibles entre ce qui est éthique et ce qui est moral, ce ne sont jamais des groupes hermétiquement clos [exemple : la peine de mort]. Ce serait comme le dénominateur commun d'une époque, la base de notre entente sociétale : tu as la liberté d'élèver ton enfant comme tu veux, mais tu ne disposes pas de son corps à ton service.
Cela se construit, en quelque sorte, à partir de l'expérience de notre groupe humain. Le vécu collectif enrichissant toujours de son savoir, l'ensemble des limites qui nous conviennent. Peut-être pour parvenir à une certaine forme de civilisation.
Un chinois considère normal de manger tout ce que la terre lui offre même les chats, les chiens et différents modèles d'insecte. L'Afrique, quant à elle, préfère favoriser le collectif chaque fois que la réalité le permet et pratique la tontine et la polygamie. En Inde et au Niger, on explore quelque peu la piste de la polyandrie [et pourquoi pas !].
De même, nous avons déterminé ensemble qu'un noir qui travaille est une personne à qui on doit un salaire, qu'une femme enceinte doit être rémunérée pendant qu'elle met au monde et accompagne les premiers mois du fruit de ses entrailles et de sa libre vie sentimentale, que la sécurité sociale doit être financée par l'ensemble des salaires [et bientôt par l'ensemble des revenus] et que la semaine de travail de base serait de trente-cinq heures [avec un décompte annuel des heures effectivement travaillées].
Et on vient me dire qu'il faut accepter de «perdre ses acquis pour monter dans le train du progrès libéral». Et pourquoi pas dans l'ascenceur pour l'échaffaud, plutôt.
Il s'agit de comprendre le langage qu'on nous sert.
Il convient de bien voir que la liberté qu'on vend comme un étendard sera la faux tranchant à vif nos droits sociaux comme de simples obstacles à la porpérité du commerce [Si vous aimez cette métaphore, taper 1].
Mais quel est le but du commerce exactement ?
Toute cette histoire humaine que nous avons traversée, des plaines d'Afrique de Lucy jusqu'au plaines ensanglantées d'Afghanistan, toutes ces pensées de Ovide à Nietzsche, de Flaubert à le Clézio [ou de Piaf à Lorie], tout cela n'aurait donc eu lieu que dans le but de donner plus de liberté aux marchands du temple ?
Triste humanité qui se mettrait à croire que la destruction de ses propres règles pourrait améliorer son destin…
Il y a ce que nous déterminé comme de l'éthique, c'est à dire les limites de ce que serait notre humanité. Par exemple : tu ne tueras pas systèmatiquement et volontairement un autre groupe d'humain [même et surtout si on te dit qu'il sont plus barbares que toi].
Et il y a ce que nous délimitons à l'intérieur de la morale et qui varie suivant les époques et les mœurs.
Il était ainsi courant dans les années 70, d'entendre parler positivement de la pédophilie et je pense qu'on peut se réjouir de cette évolution de notre morale.
Il y a des échanges possibles entre ce qui est éthique et ce qui est moral, ce ne sont jamais des groupes hermétiquement clos [exemple : la peine de mort]. Ce serait comme le dénominateur commun d'une époque, la base de notre entente sociétale : tu as la liberté d'élèver ton enfant comme tu veux, mais tu ne disposes pas de son corps à ton service.
Cela se construit, en quelque sorte, à partir de l'expérience de notre groupe humain. Le vécu collectif enrichissant toujours de son savoir, l'ensemble des limites qui nous conviennent. Peut-être pour parvenir à une certaine forme de civilisation.
Un chinois considère normal de manger tout ce que la terre lui offre même les chats, les chiens et différents modèles d'insecte. L'Afrique, quant à elle, préfère favoriser le collectif chaque fois que la réalité le permet et pratique la tontine et la polygamie. En Inde et au Niger, on explore quelque peu la piste de la polyandrie [et pourquoi pas !].
De même, nous avons déterminé ensemble qu'un noir qui travaille est une personne à qui on doit un salaire, qu'une femme enceinte doit être rémunérée pendant qu'elle met au monde et accompagne les premiers mois du fruit de ses entrailles et de sa libre vie sentimentale, que la sécurité sociale doit être financée par l'ensemble des salaires [et bientôt par l'ensemble des revenus] et que la semaine de travail de base serait de trente-cinq heures [avec un décompte annuel des heures effectivement travaillées].
Et on vient me dire qu'il faut accepter de «perdre ses acquis pour monter dans le train du progrès libéral». Et pourquoi pas dans l'ascenceur pour l'échaffaud, plutôt.
Il s'agit de comprendre le langage qu'on nous sert.
Il convient de bien voir que la liberté qu'on vend comme un étendard sera la faux tranchant à vif nos droits sociaux comme de simples obstacles à la porpérité du commerce [Si vous aimez cette métaphore, taper 1].
Mais quel est le but du commerce exactement ?
Toute cette histoire humaine que nous avons traversée, des plaines d'Afrique de Lucy jusqu'au plaines ensanglantées d'Afghanistan, toutes ces pensées de Ovide à Nietzsche, de Flaubert à le Clézio [ou de Piaf à Lorie], tout cela n'aurait donc eu lieu que dans le but de donner plus de liberté aux marchands du temple ?
Triste humanité qui se mettrait à croire que la destruction de ses propres règles pourrait améliorer son destin…
Autre morale nécessaire : il faut respecter les cymbidium