Le citoyen [histoire républicaine !].
Uniforme de Préfet [Source : le Sénat]
«Quand les gendarmes sont venus nous chercher, j'ai voulu laisser mes enfants à ma mère ; ils m'ont dit non, les enfants viennent avec vous»
Sans déconner, on croirait entendre un témoignage sorti d'un livre d'histoire. Cette période trouble où l'on pourchassait certaines personnes parce qu'on pensait qu'elles n'étaient pas des personnes.
Enfin, plutôt c'est un truc qu'on avait fait croire à tout le monde. D'une certaine manière, les prendre comme bouc émissaire, c'était bon pour les affaires de chacun.
Certains ont cru que ça pouvait marcher. D'autres y croient encore.
Comme si nous, nous étions capable de déterminer qui est bien et qui ne l'est pas. Il parait que nous sommes doté de la faculté et du pouvoir de le faire.
Malheureusement, la propagande a ce défaut de ne pas fonctionner à 100%. Il y a toujours quelques personnes qui continuent à réfléchir et à comprendre. Disons, que pour une fois, ce sont ceux qui regardent le doigt qui ont bon.
Yekaterina et Vladimir Popov ont deux enfants qu'ils préfèrent abandonner plutôt que de les emmener avec eux pour leur retour au Kazakhstan. Tant ils sont sûr de n'en pas revenir, ils choisissent de laisser au moins aux enfants une chance de vivre.
Véronique a maintenant 4 ans et Geoffrey quelques mois et seront donc expulsés avec leurs parents.
Et je ne comprends pas que mon pays fasse tout cela en mon nom. Que les Députés ne s'insurgent pas contre l'atteinte à la dignité humaine qui se fait sous nos yeux. Que l'ensemble des serviteurs de l'Etat puissent continuer leur travail sans protester.
Ils sont venus chez nous trouver refuge parce qu'ici, nous défendons la liberté, l'égalité et la fraternité. Ils sont venus chez nous parce qu'ils partagent notre idéal républicain.
Ils sont venus chez nous parce qu'ils savaient que leurs enfants y seraient heureux. Ils ont eu la confiance nécessaire pour nous en confier la scolarité.
Ils ont attendu avec nous à la sortie de l'école. Ils ont faussement souri en entendant la chanson un peu bête, mais touchante, que la maîtresse leur a apprise pour la fête des mères.
Ils ont joué avec nos enfants dans les cours d'école, se sont mis des torgnoles, fait des bétises dont on rigole.
«Quand les gendarmes sont venus nous chercher, j'ai voulu laisser mes enfants à ma mère ; ils m'ont dit non, les enfants viennent avec vous»
Et je ne comprends pas que nous laissions faire cela en notre nom. Que c'est ce que nous voulons mais dans un but que j'ignore.
Nous acceptons qu'on pourchasse nos voisins. Comme si cela ne nous concernait pas. Comme si cela n'était pas de notre fait. Comme si vous, vous et vous, vous n'étiez pas coupable de collaboration.
Et j'applique ce mot à Madame Simone Veil puisqu'elle se tait elle aussi. Qu'on aille donc la prévenir sans retard de ce qui se passe dans nos rues, dans nos immeubles, dans les centres de rétention [comme on dit dans la novlangue médiatique].
Je viens de cesser de me taire et d'utiliser mon droit de citoyen. je viens de prendre la parole auprès de Madame Catherine Delmas-Comolli [mail], préfète des Ardennes et donc en charge de ce dossier.
Je viens de cesser d'être le collabo silencieux de leurs méthodes…
Enfin, plutôt c'est un truc qu'on avait fait croire à tout le monde. D'une certaine manière, les prendre comme bouc émissaire, c'était bon pour les affaires de chacun.
Certains ont cru que ça pouvait marcher. D'autres y croient encore.
Comme si nous, nous étions capable de déterminer qui est bien et qui ne l'est pas. Il parait que nous sommes doté de la faculté et du pouvoir de le faire.
Malheureusement, la propagande a ce défaut de ne pas fonctionner à 100%. Il y a toujours quelques personnes qui continuent à réfléchir et à comprendre. Disons, que pour une fois, ce sont ceux qui regardent le doigt qui ont bon.
Yekaterina et Vladimir Popov ont deux enfants qu'ils préfèrent abandonner plutôt que de les emmener avec eux pour leur retour au Kazakhstan. Tant ils sont sûr de n'en pas revenir, ils choisissent de laisser au moins aux enfants une chance de vivre.
Véronique a maintenant 4 ans et Geoffrey quelques mois et seront donc expulsés avec leurs parents.
Et je ne comprends pas que mon pays fasse tout cela en mon nom. Que les Députés ne s'insurgent pas contre l'atteinte à la dignité humaine qui se fait sous nos yeux. Que l'ensemble des serviteurs de l'Etat puissent continuer leur travail sans protester.
Ils sont venus chez nous trouver refuge parce qu'ici, nous défendons la liberté, l'égalité et la fraternité. Ils sont venus chez nous parce qu'ils partagent notre idéal républicain.
Ils sont venus chez nous parce qu'ils savaient que leurs enfants y seraient heureux. Ils ont eu la confiance nécessaire pour nous en confier la scolarité.
Ils ont attendu avec nous à la sortie de l'école. Ils ont faussement souri en entendant la chanson un peu bête, mais touchante, que la maîtresse leur a apprise pour la fête des mères.
Ils ont joué avec nos enfants dans les cours d'école, se sont mis des torgnoles, fait des bétises dont on rigole.
«Quand les gendarmes sont venus nous chercher, j'ai voulu laisser mes enfants à ma mère ; ils m'ont dit non, les enfants viennent avec vous»
Et je ne comprends pas que nous laissions faire cela en notre nom. Que c'est ce que nous voulons mais dans un but que j'ignore.
Nous acceptons qu'on pourchasse nos voisins. Comme si cela ne nous concernait pas. Comme si cela n'était pas de notre fait. Comme si vous, vous et vous, vous n'étiez pas coupable de collaboration.
Et j'applique ce mot à Madame Simone Veil puisqu'elle se tait elle aussi. Qu'on aille donc la prévenir sans retard de ce qui se passe dans nos rues, dans nos immeubles, dans les centres de rétention [comme on dit dans la novlangue médiatique].
Je viens de cesser de me taire et d'utiliser mon droit de citoyen. je viens de prendre la parole auprès de Madame Catherine Delmas-Comolli [mail], préfète des Ardennes et donc en charge de ce dossier.
Je viens de cesser d'être le collabo silencieux de leurs méthodes…
Infos fournies par RESF, pour protester :
Préfecture des Ardennes : 03 24 59 66 00
Fax de la préfète : 03 24 59 67 55 et : 03 24 59 66 12
Secrétaire Général de préfecture :
vincent.desoutter@ardennes.pref.gouv.fr - Fax : 03 24 59 66 60
Tél. du service concerné à la préfecture :
03 24 59 67 55 aux heures de bureau.
Ministère de Brice Hortefeux
Fax ministère: 01 55 55 49 20
Standart du ministère : 01 77 72 61 00
Brice Hortefeux au Conseil régional Auvergne
Région Auvergne :
http://www.arf.asso.fr/index.php/regions/auvergne
Tél. 04 73 31 85 85 - Fax : 04 73 36 73 45
Pour écrire à l'Elysée : http://www.elysee.fr/ecrire/index.html
Préfecture des Ardennes : 03 24 59 66 00
Fax de la préfète : 03 24 59 67 55 et : 03 24 59 66 12
Secrétaire Général de préfecture :
vincent.desoutter@ardennes.pref.gouv.fr - Fax : 03 24 59 66 60
Tél. du service concerné à la préfecture :
03 24 59 67 55 aux heures de bureau.
Ministère de Brice Hortefeux
Fax ministère: 01 55 55 49 20
Standart du ministère : 01 77 72 61 00
Brice Hortefeux au Conseil régional Auvergne
Région Auvergne :
http://www.arf.asso.fr/index.php/regions/auvergne
Tél. 04 73 31 85 85 - Fax : 04 73 36 73 45
Pour écrire à l'Elysée : http://www.elysee.fr/ecrire/index.html