La campagne [ah le bon air !]
Perruque pour chien de Jakks Pacific, Inc. [source]
Vous vous souvenez comment Jospin tournait autour du pot avant les primaires ?
Genre je dis que je veux bien y aller mais j'attend qu'on me pousse.
Du courage et de la volonté à tous les étages.
Je ne dis pas que Ségolène fut parfaite de bout en bout mais il faut bien reconnaître que la planche fut plusieurs fois savonnée de neuf [pour rigoler on aurait dû envoyer celui-ci à la bataille].
Tiens, rappelez-vous la moindre de ses petites phrases montées en chignon pendant que l'autre, aussi benoîtement qu'un Balladur en goguette, nous balançait ses filets sur les idées de Jean-Marie et au delà.
Une légère distorsion, des problèmes d'amplification, du bagout en son et lumière, il faudrait voir à ne pas oublier qu'il y avait en face la grosse artillerie de la droite la plus dure.
Celle qui dit aux ouvriers combien il est bon d'être le corvéable libre d'un patron libre.
Celle qui prend les privilèges de la naissance pour un acquis des bienfaits de D.ieu lui-même.
Celle qui te regarde avec ses yeux tricolores pour te dire que c'est mieux de laisser à ses riches amis, l'argent qui manque à la nation. C'est bon pour le pays que ces gens-là profitent de leur pécule.
Et puis, j'ai vu la foule des meetings. La Ségolène en vrai, quand elle cesse de se coincer. Celle qui semble parler au peuple comme elle respire. Et ce peuple des centaines et de la multitude la sentir, la renifler, s'interroger, l'attendre et finalement l'acclamer et la porter. Tous les paumes échauffées, rentrant chez eux pleins d'espoir.
Et même à Toulouse, le Lionel n'est pas venu montrer sa triste figure. On aurait pourtant fait l'effort de l'applaudir, ne serait-ce que par compassion.
Car enfin, vous vous en souvenez, vous, que l'on craignait une deuxième jospinade, un nouveau gadin du PS dès le premier tour. On s'apeurait de la possible élimination avant la grande finale comme en 2002.
Il a quand même du culot, lui qui abandonnât ses troupes en pleine tempête et au milieu du gué de venir nous dire à propos de sa camarade, qu'elle n'aurait pas la carrure nécessaire pour la carrière.
Justement les deux points les plus foireux de son parcours, dites donc : la carrure et la carrière…