Le choix [elle se lève du pied droit !]
Les scouts, un modèle sarkozyste pour la France.
Alors, tu t'es couchée vieille chienne aux pieds du petit maître.
Il fallait donc te crier dessus, te rappeler ton rang de bâtarde pour te soumettre.
Non pas t'offrir un coussin neuf que tu pourrais choisir, non pas t'assurer que tu pourrais décider toi-même des croquettes, non pas caresser tes vieux reins fatigués, te redonner de la fierté.
Il fallait donc te promettre d'en baver encore.
Faut-il que tu les aimes les coups, pour t'allonger devant celui qui déjà te battait et te battra demain. Vieille carcasse décharnée, amaigrie de privations, te voilà donc offerte, indécente et putassière.
Tu as montré les crocs encore, soulevé tes babines d'un souvenir immuable. Contre la France qui vit des allocs et du RMI, contre les chomeurs qui choment, contre les pauvres qui s'accumulent, tu as ressorti tes vieilles haines d'antan.
Comme ça sent bon tout ça, 1929 et le renouveau patriote ; la crise économique qui se profile au loin, si loin sous les balcons des possédants. Et le peuple, parlons-en du peuple réuni sous les banières à conspuer les miséreux.
Tu vas la respecter à présent la main de l'Ordre Nouveau dans ce Nouvel Occident. Aveuglée, assourdie, ignorante du réel, tu n'as voulu entendre que celui qui parlait simple. Ruinée par les plus riches, tu as préféré finalement ne pas écouter tes enfants aux yeux brillants, ne pas répondre à leur désir d'avenir et leur fermer ta porte.
ZONKABOSSER CÉFÉNIAN…