La réalité [l'imagination au pouvoir !]
Si j'écris :
«la petite fille revenait en courant du jardin, le ballon rouge à la main».
Les mots «petite fille», «jardin», «ballon rouge» ont allumé votre imaginaire.
Il suffit donc à l'auteur, cette feignasse (en l'occurence moi-même), d'agiter devant vos yeux du signifiant pour que vous l'interprêtiez avec votre propre créativité.
Ecrire, c'est un peu comme poser les lattes du treillis qui accueillera la vigne vierge.
L'incomparable de la littérature parmi les arts narratifs (mais pas que) vient donc, sans doute, de ce qu'elle s'appuie avant tout sur l'univers mental de chacun.
Ainsi, nul d'entre vous, s'il était possible d'imprimer sur papier vos photos intérieures, ne reconnaîtrait parmi les autres petites filles des autres lecteurs présents, l'image de celle que vous avez visualisée.
Ça y est ? Vous les voyez toutes les petites filles possibles ?
Faites donc un effort d'imagination !
La même scène de l'enfant revenant du fond du jardin, un jouet rouge à la main, réinventée dix fois de suite en modifiant quelques détails. Le ballon dans la main gauche, un nœud en forme de papillon dans les cheveux qui sont blonds, puis d'un noir profond, l'enfant saute à cloche-pied…
La capacité de notre cerveau à fabriquer toute sorte de fictions est tout à fait prodigieuse. Même s'il peut arriver, parfois, que ce soit cette capacité, justement, qui crée le problème.
Ainsi, l'angoisse et la peur que vous éprouvez devant la vie ne sont bien souvent que le fruit de ce mécanisme. Les conséquences d'un acte éventuel, le résultat d'une décision que vous avez à prendre, les choix que vous devez effectuer à chaque instant, tout cela n'est, en effet, que pure interprétation du réel.
Le monde autour de vous est donc une représentation, une réinterprétation du réel par le filtre de votre imagination…
«la petite fille revenait en courant du jardin, le ballon rouge à la main».
Les mots «petite fille», «jardin», «ballon rouge» ont allumé votre imaginaire.
Il suffit donc à l'auteur, cette feignasse (en l'occurence moi-même), d'agiter devant vos yeux du signifiant pour que vous l'interprêtiez avec votre propre créativité.
Ecrire, c'est un peu comme poser les lattes du treillis qui accueillera la vigne vierge.
L'incomparable de la littérature parmi les arts narratifs (mais pas que) vient donc, sans doute, de ce qu'elle s'appuie avant tout sur l'univers mental de chacun.
Ainsi, nul d'entre vous, s'il était possible d'imprimer sur papier vos photos intérieures, ne reconnaîtrait parmi les autres petites filles des autres lecteurs présents, l'image de celle que vous avez visualisée.
Ça y est ? Vous les voyez toutes les petites filles possibles ?
Faites donc un effort d'imagination !
La même scène de l'enfant revenant du fond du jardin, un jouet rouge à la main, réinventée dix fois de suite en modifiant quelques détails. Le ballon dans la main gauche, un nœud en forme de papillon dans les cheveux qui sont blonds, puis d'un noir profond, l'enfant saute à cloche-pied…
La capacité de notre cerveau à fabriquer toute sorte de fictions est tout à fait prodigieuse. Même s'il peut arriver, parfois, que ce soit cette capacité, justement, qui crée le problème.
Ainsi, l'angoisse et la peur que vous éprouvez devant la vie ne sont bien souvent que le fruit de ce mécanisme. Les conséquences d'un acte éventuel, le résultat d'une décision que vous avez à prendre, les choix que vous devez effectuer à chaque instant, tout cela n'est, en effet, que pure interprétation du réel.
Le monde autour de vous est donc une représentation, une réinterprétation du réel par le filtre de votre imagination…