L'aménagement [mon espace personnel…]
A Toulouse, la rue Alsace-Lorraine avant et après les travaux.
[Sources : avant, après].
Est-ce que je suis le seul crétin de gauche à ne pas comprendre l'intérêt des biocarburants ?
Je veux dire ce que je souhaitais pour ma part, c'est que, s'il n'y a plus d'essence, on arrête avec la voiture. Un dernier créneau en épi et ya basta ¡
J'espérais qu'on reposerait le problème à la base. Le fonctionnement même de notre société qui n'est surtout pas un modèle.
Du coup, j'aurais aimé qu'on s'interroge sur cette manière d'avoir nos véhicules personnels. Nos choses à notre service pour notre transport individuel. Tellement pratique que même le paysage est découpé par son usage. Des traits de bitume déchirant la campagne.
C'est un peu ce qui se passe avec le Vélib' d'ailleurs. Un moyen de se déplacer qui n'est ni collectif ni réellement privé. La réinvention de l'espace urbain autour de ces nouveaux modes de déplacement va peu à peu redéfinir nos villes.
A Toulouse par exemple, l'hyper centre se mue peu à peu en zone piétonnière. Là où les voitures ont, malgré tout, nécessité de passer, elles sont maintenant traitées en intrus tant elles sont malhabiles à circuler à trente kilomètres à l'heure au milieu des piétons et des cyclistes.
Voilà la ville qui redevient à portée de chacun. Pourquoi chercherions-nous encore de quoi faire rouler des voitures ?