L'Empereur (La dernière marche !)

Publié le par Filaplomb


Rodeo dans le Colorado (Photo Declan McCullagh).


Jean-Pierre Raffarin a écrit un livre (disons qu'il le signe).
La Dernière Marche, ça s'appelle.
Sur son blog (Jipé est un blogueur émérite mais garde son côté snob : Il appelle ça : «ses carnets»), il en parle ainsi :

«J’ai voulu dans ce livre parler du vrai Nicolas Sarkozy, celui avec qui j’ai travaillé trois ans au Gouvernement. Je l’ai vu, vu de mes yeux vus, se transformer, passant de l’homme politique à l’homme d’Etat. Je décris son parcours en toute vérité. Je suis resté libre.

Je parle aussi de la fonction présidentielle que j’ai bien connue notamment par ma position sur l’avant dernière marche. L’Art de Présider relève, dans notre France en Cristal, des grands équilibres.

Ma démonstration, la plus objective possible, conclut que Nicolas est prêt. Je ne dis pas cela par comparaison avec Ségolène Royal dont je décris l’action et l’attitude en Poitou-Charentes, non je pense sincèrement que le vote rassurant, c’est Sarkozy.» […]


C'est beau, non ?

Je souligne que déjà à l'époque Nicolas Sarkozy changeait et se transformait, ce qui est très inquiétant !


Et figurez-vous que, dès jeudi matin (annulez vos rendez-vous, reportez vos occupations, repoussez à plus tard toutes vos missions), on pourra lire le premier chapitre entier. Sous nos yeux ébahis…


«La dernière marche est haute mais le pas est ferme» serait la dernière phrase de ce chef d'œuvre déjà légendaire…


Les sondeurs devraient faire
un tout petit peu attention.
Voilà qu'ils annoncent un Bayrou à 19%.
Ils vont nous le faire exploser, à force

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F
Lutine : je pense que justement, si tu n'avais rien trouvé, l'Etat français aurait joué son rôle social.Nous sommes justement dans un système dont nous devrions être fiers, qui permet tout de même de ne pas tomber trop bas.(mais il y a encore des fuites, faut croire, puisque des gens dorment dehors !).Je pense que les salariés devraient bien plus profiter du système en place et ne plus céder à la peur du chomage utilisée par les employeurs…L2P : alors, là…
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L
Fil, je sais ce que c'est que de démissionner. J'ai fait le choix, il y a 3 ans, de démissionner parce que celà faisait 5 ans que je subissais un harcèlement moral. Que pendant cette période et avant, une quinzaine de personnes ont subi le même sort et n'ont rien dit ou fait.Parce que j'ai compris que ma santé valait plus que mon emploi, parce que j'avais besoin de me retrouver avec mes filles et non les faire garder 12 heures par jour et avoir au final 200 euros net par mois tout frais ayant été déduis, j'ai du démissionné, sans rien avoir derrière.J'ai eu une chance inqualifiable. Enfin, je veux surtout croire que ce n'est lié qu'à mon excellent CV et à mon excellente présentation. J'ai retrouvé du travail facilement. J'avais ramé plusieurs années auparavant, et j'ai considéré que ce n'était que justice, après tout.Mais si je n'avais rien trouvé, je n'aurais pas eu d'argent à la fin du mois, et pas d'aide non plus, ni indemnités.LutineS52 : la vraiment, je ne vois pas !
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F
Lutine : rhô Zhom exagère ! Vivement le partage du temps d'ordinateur !!! :-))J'ai trouvé moi aussi excessif ce terme de "proto-machin"C'était en fait une réaction à un certain discours de la droite qui s'en prend aux assistés sociaux et pas du tout une bonne lecture de ton commentaire.Tu as mille fois raison. Quand on travaille dans le bas de la classe moyenne, on ne se sent jamais ni reconnu pour ses efforts, ni soutenu d'aucune manière, ce qui est une erreur.J'ai vécu ça aussi et je comprends ton commentaire.Dans l'article du monde mis en référence, on parle de personnes qui touchent des primes en centaines de milliers d'euros.La pédégère du Printemps, pour simplement avoir démissionné, a touché un chèque de plusieurs millions d'euros (rappelons qu'un salarié qui démissionne se voit puni par six mois sans Assedics).Je pense que c'est dans ces faits-là qu'il faut voir le problème de notre société actuelle.La part du travail est devenue trop faible et la valorisation du capital et des actionnaires bien trop privilégiée.Il s'agit dans cette élection, de choisir de continuer dans cette voie ou de choisir un candidat (et surtout Ségolène Royal d'après moi) qui veut changer ce rapport de force…Merci des tes commentaires en tout cas. :-)))
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L
Hum, ce matin je récupère mon pc que Zhom avait investi hier soir en plein milieu de la discussion et je me retrouve avec une vingtaine de commentaires ici en plus de hier et quelques uns chez moi.Je voulais juste préciser que la seule chose qui m'a blessée et non pas vexée, c'est de me voir assimilée à Le Pen.Parfois, lorsque l'on réagit à quelque chose, on ne précise pas forcément le milieu dont on est issu, les expériences douloureuses qu'on a vécu. Parce que tout le monde n'a pas besoin de le savoir, parce qu'on a envie d'y penser en permanence. Mais ça reste un garde fou.Je ne porte pas mes années de galères comme un étendard. Pour autant, elles me servent dans la vie de tous les jours à me battre, à me faire mes opinions.C'est vrai que je ne sais pas ce que c'est que de vivre avec le RMI, parce qu'à l'époque, je n'y ai pas eu droit.Je pense que je continuerais à venir ici et ailleurs, à lire, à peut-être répondre, mais en restant lisse pour éviter de me voir taxée de je ne sais quelle étiquette politique ou autre.Lutine  9M3 : vécu dans 9 m² oui, mais dans 9 m3 non, j'ai eu de la chance finallement. Bon d'accord, c'était pas 9 m² mais 8 :-|
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F
Nicolas : oui, tu arrives après, c'est dommage. Tu as vu qu'on te complimente ? :-)))Il y a des jours ça fait vraiment plaisir d'écrire un blog…:-)
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